Chaque année à la même date vous êtes nombreux à vous connecter sur montesquiou.info afin de rire de la blague du jour. Cela nous demande des mois de réflexion et de préparation.
Cette année est vraiment particulière et depuis le confinement nous avons beaucoup hésité à faire une blague.
A cela vient s’ajouter une circulaire que nous avons reçu des autorités qui nous demande de ne pas faire circuler de fausses nouvelles.
Dans un tel contexte nous sommes navrés, mais cette année il n’y aura pas de blague. Nous la conservons précieusement pour l’année prochaine et qui sait si nous n’en ferons pas deux.
Vous pouvez consulter les poissons de ces dernières années dans la rubrique Humour du menu Culture du site.
En attendant prenez soin de vous.
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Le lundi, jour de marché à Mirande, qu'il pleuve et qu'il vente et l'on se rassemble sous la Halle. Les gens de la campagne, surtout. C'est l'occasion de se retrouver entre voisins voisines, copains copines, paysans et retraités. On s'informe des dernières nouvelles, on se raconte un tas de petites choses, insignifiantes pour le chaland qui les cueille au vol, mais si essentielles à la qualité de l'existence de celui qui les dispense et de celui qui les écoute. Bref, ça bavarde et ça parle de tout et de rien.
Ce lundi du mois de mars, un temps exécrable et le centre de la Halle, noir de monde, bruissait d'une inhabituelle rumeur. Je repérai M. D., une vieille connaissance et me dirigeai vers lui. "Qu'est-ce qui se passe ?", je lui demandai. "Tu ne connais pas la nouvelle ? On a attrapé un esturgeon dans l'Osse." "Un quoi ? "Un esturgeon.", répondit-il, le plus sérieusement du monde. "C'est quoi cette histoire !" "C'est pas une blague. Je l'ai vu, de mes propres yeux, vu. Parole de pêcheur ! Je l'ai vu. C'est Moïse Montagut, un fieffé braconnier. C'est mon voisin. Enfin, je l'ai vu... J'ai vu le poisson. Je l'ai vu dans son congélateur. Coupé en tranches. Un sacré bestiau. C'en était bien un avec ses plaques grises qui ressemblent à de grosses écailles. Il l'a pêché, je ne sais trop comment, au "trauc du renard", une pachère du côté de Monclar. Incroyable ! Mais je l'ai vu, de mes yeux vu, je te le dis les yeux dans les yeux, comme je te regarde.
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Etrange histoire que celle de cette statuette découverte, il y a une vingtaine d’années dans un mur effondré de l’une des écuries du Château de Laplagne. A priori, quoique d’une forme bizarroïde, rien ne la distinguait d’une pierre ordinaire. A mieux y regarder, sous la gangue de terre se cachait une sculpture. Un article dans la Dépêche du Midi, et la chose fut oubliée.
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Après le cheval roumain trouvé dans des lasagnes à la place de la viande de bœuf, les cinquante-sept tonnes de viande de mouton britannique formellement interdite à l’importation récupérées dans l’entreprise Spanghero, des pesticides décelés dans des pâtes, biscuits et autres viennoiserie, des produits médicamenteux dans des eaux minérales, il ne se passe plus une semaine sans qu'un nouveau scandale alimentaire n’éclate. Le dernier en date concernerait l’exportation illicite de blanche d’armagnac vers le continent américain, plus précisément selon nos sources, à destination du Canada.
Reprenons les faits, à ce jour avérés. Dans la nuit du 24 au 25 mars, la brigade de la gendarmerie de Bassoues, aurait intercepté un véhicule de fort gabarit, roulant tout feu éteint, route du Lizet, sur la commune de Montesquiou. Devant le comportement étrange du conducteur, les gendarmes auraient demandé à fouiller le véhicule : La maréchaussée pensa tout d’abord avoir intercepté un « go fast » dernière génération, maquillé en utilitaire, qui n’aurait emprunté que des chemins vicinaux pour rejoindre l’Europe du Nord avec sa cargaison de stupéfiants.
Quelle ne fut la surprise des gendarmes de découvrir à l’intérieur du véhicule douze foudres remplis de blanche d’armagnac de fort bonne facture. Après interrogatoire, l’homme interpellé avoua qu’il devait livrer sa cargaison à Bordeaux pour être chargée sur un navire à destination d’un port du Nouveau Brunswick, sur la côte occidentale du Canada.
Immédiatement alerté, les services du Procureur d’Auch firent mettre le véhicule sous scellés.
Selon nos dernières informations recueillies auprès d’un responsable du BNIA*, il s’agirait d’un trafic de blanche à destination de l’est du Canada. L’alcool frauduleusement importé servirait à augmenter le degré alcoolémique du Bourbon, boisson favorite des canadiens.
Il ne s’agit là que des premiers éléments qui devraient permettre de démanteler prochainement un réseau aux ramifications internationales.
A l’occasion d’un voyage dans le Sud-Ouest prévu de longue date, Manuel Valls devrait se rendre à Bassoues dans le courant du mois de mai, afin de féliciter les gendarmes pour leur sagacité. En attendant, l’enquête continue.
* Bureau Interprofessionnel de l’Armagnac
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Nul n’a besoin d’être un fin observateur de la ruralité, pour s’apercevoir que dans nos campagnes les services publics partent en capilotades. Qu’il s’agisse de l’école, de la santé et des services hospitaliers, de l'assainissement, des transports, de l’énergie ou de la poste, peu ou prou, tout fout le camp, comme on disait jadis.
Manque de personnels, recrutements sur des postes précaires, concessions au privé de pans entiers d’activité, changement de statut, voilà ce qu’est devenue la réalité postale, dans nombre de nos villages.
Montesquiou n’échappe pas à la règle. Ainsi, notre agence postale, fragilisée par manque de personnel, n’offre plus aux usagers les services qu’ils seraient en droit d’attendre, notamment la régularité d’ouverture de ses guichets.
Afin de pallier à cette situation, la totalité des associations Montesquivaise s’est réunie à la maison du Temps Libre, ce jeudi 15 mars. Personne ne manqua à l’appel. Décision fut prise de s’adresser directement au médiateur de la Direction Centrale de la Poste et de solliciter la mise en place d’un distributeur de pièces de monnaies, près du distributeur de billets situé sur la place de village. Car, ainsi que le clamait, avec justesse, un habitué de l’Auberge, à quoi ça sert d’avoir un café, si l’on ne possède pas de carte bancaire et que l’on a pas un rond pour aller boire un coup.
La mobilisation de tout ce qui constitue les forces vives de notre commune fut payante.
Dix jours plus tard, la Direction Centrale de la Poste, par l’intermédiaire de son médiateur, faisait savoir à la Mairie qu’elle accédait à la demande de la population.
Résultat, à partir du 1er juin 2012, un distributeur de petites monnaies, sera installé près du distributeur afin de permettre aux associations de réaliser leurs fonds de caisse pour leurs manifestations.
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Ernst Carree au MoMart de New York
On connaît la phrase célèbre du peintre américain Andy Warhol : « Tout homme connaît un jour son quart d’heure de célébrité. » Pour Ernst Carree, le plus ancien hollandais du département, montesquivais d’adoption depuis trente ans, ce 1er mars 2010, le quart d’heure se réduisit à trois minutes, le temps d’un reportage de TF1, au journal télévisé de Jean-Pierre Pernaut. Trois petites minutes qui présentèrent à la France entière l’incroyable travail de notre illustre dessinateur qui, il y a quelques mois, entreprenait de croquer le portrait de la totalité des habitants du village.
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Montesquiou.info en berne ce jour du 1° avril.
Cher Montesquiounaute, nous avons reçu lundi le courrier suivant de la préfecture.
Vous comprendrez que nous ne pouvons pas ne pas obtempérer et ne pas faire de blague cette année. Nous en sommes profondément désolés.
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