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Une volée de marches pour accéder à l'espace scénique nu comme Adam et Eve le jour de la création!
Espace dépouillé, presque anonyme. Seuls quelques spots fixés ça et là attendent d'éclairer l'homme qui incessamment va monter sur cette scène. Un comédien, seul. Café-théâtre ? One man show ? Monologue ? Performance ? Un peu de tout cela à la fois.
Et puis, il a surgi, d'un coup d'un seul. Il a commencé à nous raconter l'histoire d'un quidam... Chemise à fleurs, cravate cachemire, veste beige, jeans, voix haut perché, accent pointu. Un air à la Deschiens ! Avec qui il a longtemps joué, cet homme, précisons-le d’emblée.
Jean-Claude Bolle-Reddat nous a debité en tranches des « Petites Histoires stupéfiantes » bien vivantes et saignantes comme tout ! Emboîtées les unes dans les autres comme des poupées russes mais sans rapport direct les unes aux autres, elles déroutent mais tracent leur route comme des grandes. Les textes sont de Noëlle Renaude. Les émotions défilent, l’humour est plutôt noir, caustique, voire cynique, parfois un brin désabusé : la gorge se serre, on rit jaune puis le fou rire nous prend en traître, éclate, et nous laisse tout ébaubi et ravi !
Ici, le poulet (pas de plein air) se plume sur scène…Ca vole partout en direct et puis, il y la sœur, une sacrée emmerdeuse celle-là, qui morte, déjà dans son cercueil, presque en terre, ressuscite, et frappe pour sortir de là ! Et tant d’autres !
Chapeau, monsieur l’artiste au visage et au verbe si expressifs !
Cette soirée théâtre nous avait par ailleurs un peu creusé l’appétit à nous, le public. Une heure plus tard : A table ! Une généreuse tartiflette nous attendait et nous lui avons fait part de notre enthousiasme !
Ah ! Les amis ! Quelle soirée ! Bravo aux Dits de l’Osse et nous en redemandons !